La Biennale de Venise : La fabrique des imposteurs.

100 x 160 cm | Huile sur toile | 2018

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La Biennale de Venise : La fabrique des imposteurs.

La monoculture de l’imaginaire s’installe, la déco Ikéa prend le pouvoir, et l’imposture est une question de survie qui s’apprend dans les écoles (4).

La technologie peut changer le monde, mais rien ne changera l’homme. Débordant de testostérone, mesurant son phallus à l’aune de sa richesse matérielle et à la grandeur de son pouvoir. L’art ne fait pas exception, terrain de jeux des puissants succombant au paraître, à la possession, à l’ego, aux belles femmes siliconées et émerveillées par la puissance des mâles dominants. (1) Dès lors, tout devient imposture, «  se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité intellectuelle » (2), l’important, c’est d’être là, dans la compétition, dans l’événement, dans le présent numérisé et hyper connecté, seul « compte », le résultat, la norme, ce qui doit, ce qui se et « Le » fait. Nous voilà revenu au 19ème siècle où l’art « officiel » se compromet avec les puissants qui se compromettent à leurs tours avec les exonérations fiscales, les musées, les sponsors, les médias et le marketing des spots mondiaux de l’art contemporain : fabrique d’imposteurs et de grands masturbateurs.(3)  

(1) Sapiens | Yuval Noah Harari | © Albin Michel 2015

(2) La fabrique des imposteurs | Roland Gori | © les liens qui libèrent 2013.

(3) Un milliardaire (François Pinault) et un « bad boy » (Damien Hirst) à Venise.
Stupéfiant ! | France2 | Emission du 17.04.17
https://www.youtube.com/watch?v=OVAn2clV0F8

(4) La peur de l’insignifiance nous rend fous | Carlo Strenger | © Pocket 2016

 

 

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